AU BOUT DU TUNNEL, LA LUMIERE…

QUAND LA FRANCE SE REVEILLE

Depuis mon article précédent, que de choses se sont passées sur cette planète qui ne tourne plus très rond… En résumé, le monde, et la France, ont enfin pris conscience de la gravité de cette crise sanitaire, il était temps !

Bien sûr, depuis début 2020, pour beaucoup de Français, c’était là-bas, en Chine, c’est loin la Chine… Personne ne se rendait vraiment compte de notre quotidien depuis début février : limitation des contacts, confinement, quarantaine, fermeture des bureaux et de tous les commerces (à part les magasins alimentaires, les pharmacies et…les tabacs bien sûr), télétravail, e-learning pour les enfants et étudiants. Nous aussi, nous avons vécu la rupture de stocks de masques, de gel hydro-alcoolique, avec en plus l’obligation formelle de porter un masque partout en dehors de chez soi… Résultat, chacun reste chez soi. Pas besoin de militaires ici pour faire respecter les consignes, c’est l’avantage du régime politique de la Chine…

Mais voilà maintenant, aux quatre coins de la planète, vous y êtes, nous y sommes, tous ou presque. Et vous vous demandez comment on a pu faire ! On a fait, c’est tout. On a respecté sagement les consignes, pas le choix. Certes, c’est pesant, mais bon c’est vivable ! Bonne nouvelle, le lavage de mains va se généraliser et se perfectionner ! Petite phrase vue sur internet « Vos grands-parents ont dû se battre pour gagner la guerre, vous, on vous demande de rester sur votre canapé* pour gagner une autre guerre ! ». Et oui, c’est agaçant, on ne se sent pas libres de ses gestes, de ses mouvements, et surveillés en plus. Mais tout d’abord – comment dire – nous sommes habitués à ce sentiment dans notre cher pays d’accueil… Et puis, dans ces circonstances, le civisme l’emporte sur les revendications des sacro-saintes libertés. Éveil des consciences dans le reste du monde, et soudain, vos appels et messages sont plus fréquents, on apprécie !

*Le canapé ne concerne évidemment pas tous ceux qui sont sur le front, en 1ère ligne, dans le secteur médical, j’y viendrai en fin d’article.

TROP D’INFOS TUENT L’INFO

Noyés sous le flot d’informations plus ou moins fiables et stressantes, si vous n’aviez qu’une source d’infos à retenir, c’est celle-ci que je vous conseillerais. Je vous ai déjà parlé du docteur Guillaume Zagury, expert en Santé Publique et avec 20 ans de Chine dans ses bagages, et des rapports quotidiens qu’il nous présente depuis fin janvier. Les outils se sont professionnalisés, son équipe s’est étoffée, et forcément, son angle d’analyse s’est élargi au monde entier. Je ne saurais que trop vous encourager à consulter sa publication quotidienne, claire, factuelle et non anxiogène sur le site www.covidminute.com

LE VERRE A MOITIE PLEIN

Alors voilà, la seule issue selon moi, c’est de voir le verre à moitié plein, de rester positive, optimiste, si, si, c’est possible ! En cherchant un peu, chacun peut trouver en soi des ressources surprenantes. Je sais que beaucoup trouvent mon ton un peu trop mièvre, genre « Bisounours », mais je n’enjolive rien, je m’attache juste à tourner le dos à toute pensée négative et anxiogène, pour faire plus de place aux ondes positives. Chacun sa méthode, celle-ci est la mienne !

Ça va encore être long, très long (plus que 15 jours en France, j’en suis sure), donc, on inspire profondément, et on se motive !

Recette du confinement COVID-19 :

  • Rassemblez votre stock de bienveillance, altruisme, zénitude et optimisme
  • Ajoutez une généreuse dose de bons petits plats
  • Arrosez le tout de vos boissons favorites (en toute modération bien sûr)
  • Transformez votre salon en salle de sport pendant au moins 60 minutes par jour
  • Sans oubliez de vous laver les mains 50 fois par jour
  • Puis de les tartiner d’une bonne couche de crème hydratante
  • Terminez par une séance de home cinema en famille (achetez vite des actions Netflix !)
  • Parsemez sans retenue de rires et fous rires
  • Routine à répéter chaque jour à 100% pendant une durée… indéterminée.

Recette validée par le cordon bleu de la maison (et comme beaucoup savent, ce n’est pas moi !). Mais je suis consciente que les données ne sont pas les mêmes pour nos aînés, plus isolés, pour les célibataires, pour les couples en crise… Et quid des SDF, des migrants en campements autour de Paris ? Je garde aussi une pensée sombre pour ces foyers où Monsieur a pour sale habitude de violemment passer ses nerfs sur sa compagne et/ou ses enfants. La recette ne sera pas la même pour eux malheureusement…

SPRING IS BACK

Contrôles de sécurité à l’arrivée sur Shanghai (Crédit : ASD)

Sans transition, voici les nouvelles fraîches de Shanghai. Depuis le 13 mars, les autorités locales ont ajouté la France à sa liste de pays à haut risque (encore un cran d’avance ces Chinois !). Cela signifie que toute personne étant passée par la France au cours des 14 jours précédant son arrivée à Shanghai devra observer une période de quarantaine de 14 jours à domicile ou dans un centre dédié (hôtel chinois). Pour des retours d’expériences sur ce sujet, relire mon article précédent, Chronique de retours annoncés.

Les retours de ceux qui s’étaient exilés en France début février se sont donc intensifiés ces derniers jours. Les mesures de contrôle à l’arrivée sur Shanghai se durcissent, il y a apparemment maintenant un dépistage du virus dans un centre spécialisé avant la mise en quarantaine, procédure qui peut durer jusqu’à 12h et dans des conditions, disons, rudes. Welcome back !

Le fameux mur…

Toujours pas de date de reprise des écoles à Shanghai, le e-learning bat son plein, les RV type conf call via l’outil Zoom se multiplient pour Tiphaine. « C’est long« , confie-t-elle, elle sature, « j’en ai marre d’être face à mon mur toute la journée !« , mais elle tient le coup, et s’en sort vraiment super bien, elle est forte ma fille ! Côté bureaux, ils ont tous rouverts, les effectifs s’étoffent de jour en jour, et outre la gestion de crise à poursuivre, il faut préparer la suite, car il y aura bien un après-COVID-19. Si l’exercice de prévisions budgétaires et de préparation de plans d’actions commerciales et marketing n’a jamais été simple, là cela tient de l’équilibrisme !

Dans la rue, c’est le printemps ! Les Chinois commencent tout juste à oser mettre le nez dehors, les commerces rouvrent peu à peu, les galeries d’art et musées aussi (Disney Shanghai est le seul au monde ouvert à present je pense, enfin « partiellement »), quelques parcs publics déverrouillent leurs grilles, on revoit un peu d’enfants en trottinettes sur les trottoirs, mais c’est encore timide… Les restaurants aussi ressortent leurs tables, mais espacées, pas de grands groupes et horaires réduits. Certains compounds ont encore un couvre-feu. Pour d’autres, il est de plus en plus difficile, voire impossible, d’inviter des visiteurs, même s’ils sont à Shanghai depuis plus de 15 jours – et c’est le cas chez nous à présent ! La peur de la réimportation du virus est immense… Donc ça va mieux, mais ça n’est pas encore redevenu normal. Tout le monde reste masqué partout, c’est obligatoire. Et le fameux QR code dont je parlais dans mon article précédent s’est généralisé en moins d’une semaine, impossible d’aller nulle part sans le présenter. Il atteste que vous êtes bien à Shanghai depuis plus de 14 jours (de même que les membres de votre famille à la maison).

Les portes commencent à s’ouvrir à Shanghai
Les commerces ont levé leurs rideaux

Donc à tous, gardez espoir, cette situation aura une fin, même si cela va changer certains comportements, en bien je l’espère ! Vous serez fiers d’avoir tenu bon. Bientôt, vous aussi, vous apercevrez la lumière au bout du tunnel…

BASILEXIT

Nous avons par ailleurs vécu 48h bien denses à organiser le Basilexit de notre fils à Londres ! Son université ayant annoncé sa fermeture et la mise en place des cours et des examens de mai en ligne, tous les étudiants ont commencé à rentrer dans leurs familles. Oui mais dans notre cas, cela s’annonçait compliqué, je rappelle qu’en plus des mesures exceptionnelles du moment, il faut un visa (de tourisme dans son cas) pour entrer en Chine… Nous étions en train de réfléchir à un lieu plus sympathique et moins isolé que sa chambre d’étudiant pour faire ses révisions et passer ses examens. Puis les bruits et rumeurs de fermeture des frontières de la France se sont intensifiés, un appel d’amis de Londres nous a fait prendre conscience de l’urgence (on ne les remerciera jamais assez !), et dimanche nous avons décidé avec notre fils de programmer son départ de Londres dans les 24h maximum. Il a donc dû en catastrophe vider sa chambre, déposer ses affaires d’hiver chez une bonne amie londonienne, et boucler ses bagages pour les mois à venir. Nous avions réussi à avoir un billet d’Eurostar pour 16h30, mais celui-ci a été annulé quelques heures avant, en raison de « mesures spéciales coronavirus ». Il se précipite alors à la gare Saint-Pancras, et saute dans le train de 13h20, avec un billet au nom d’une copine, qui en avait achetés deux. Nous sommes restés en ligne avec lui jusqu’à ce que le train démarre, ouf… Un bon début de scénario de film, genre Mission Impossible ou La Mémoire dans la peau !  Il est bien arrivé à Paris, accueilli à bras ouverts par nos amis Zoé et François, ex-Shanghai, et dont le fils Basile (!), est dans la même université. La Bande à Basile (référence que seuls les dinosaures comprendront) est en pleine reconstitution et prépare son prochain tube, « Confinement »…

Le monde sens dessus dessous…

A CHACUN SON COVID-19

Parce que c’est humain, chacun regarde d’abord sa situation personnelle, j’essaie d’ouvrir les écoutilles et je pense très souvent à tous mes proches qui vivent cet épisode de façon très différente, ailleurs quelque part dans le monde. J’ai interrogé plusieurs d’entre-deux et je vous livre les premiers retours d’expérience, la suite viendra plus tard.

Quentin, coincé au large de la Birmanie

« Je travaille comme ingénieur forage, à Pau un mois sur deux, et sur une plateforme offshore au Myanmar (Birmanie) l’autre mois. Je vis avec ma fiancée Angelica, Colombienne, loin de sa famille et un peu seule à Pau, actuellement en télétravail dans notre appartement. Étant hypochondriaque, j’ai rapidement pris conscience du potentiel du virus et j’ai commencé à m’y intéresser le 20 janvier. Depuis je suis tous les jours l’évolution sur le site worldometers.info. J’ai fait le plein de conserves, de masques, de gel et nous avons retiré du liquide (oui toujours plus dans l’excès…). Je suis arrivé au Myanmar le 10 mars, soit deux jours avant le début de l’interdiction d’entrer des Français dans ce pays (pas de bol pour moi…)

Si je ressens une appréhension ? Oui, car 3% de mortalité (peut-être plus en Europe) c’est beaucoup, surtout à la vitesse à laquelle se propage le virus. Bien qu’a priori les jeunes soient moins sévèrement touchés, je suis anxieux de l’avoir et que mes grands-parents et parents l’aient. Surtout ma mère, médecin et particulièrement exposée. Et il y a cette incertitude de pouvoir revenir en France en l’absence de vol. Je crains de rester bloqué un certain temps dans un pays qui, officiellement, ne comptabilise aucun cas… Donc oui, ma copine et ma famille me manquent. Dans mon quotidien, pas de gros changements depuis une semaine, si ce n’est une grosse logistique à mettre en place pour accueillir de nouvelles personnes sur la plateforme. Notre base à terre est sur le qui-vive pour gérer la crise. Nous, on continue nos opérations. Stay focus. Le point positif de tout cela : la réduction des vols et de l’activité économique mondiale. Un changement de mode de vie est en cours. Un nouveau paradigme qui se met en place ? »

Benjamin, anesthésiste-réanimateur au CHU de Bordeaux

Mon cousin Benjamin, anesthésiste-réanimateur au CHU de Bordeaux (crédit : 20 Minutes)

« Étant donné ce que j’ai vu aujourd’hui, ne prenez vraiment pas la situation à la légère ! Le sud-ouest de la France, ultra préservé depuis le début, rentre aujourd’hui dans le dur. Les malades sont graves, se dégradent très vite, ils sont nombreux et jeunes (66-32-28-26 ans pour ceux d’aujourd’hui) et mise à part un peu de surcharge pondérale, rien qui nous distingue d’eux… Les services se remplissent à toute allure. Bref, protégez-vous au mieux et clairement ne prenez pas d’anti-inflammatoire (c’est leur point commun). »

On est loin de la grosse grippe pour certains… Lisez ce reportage édifiant « Coronavirus à Bordeaux : au cœur de l’unité COVID-19 du service réanimation du CHU Pellegrin »

Stéphanie, « on attend la vague qui va mettre une grosse claque »

« Je vis sur Toulouse avec deux de mes enfants : Julie qui travaille pour l’Aide Sociale à l’Enfance et qui donc continue à travailler, car il faut réorienter certains enfants placés dans des familles pour limiter les regroupements ! Et Pénélope, étudiante, qui découvre les joies de l’enseignement à distance.

Crédit : SC

Je travaille comme médecin psychiatre aux urgences du CHU de Toulouse où l’ambiance est pré-apocalyptique… Chacun se prépare avec sérieux et attend la vague qui va mettre une grosse claque. Une des premières mesures prises à l’hôpital a été la fermeture de certains ascenseurs, nous imposant des détours absurdes au sein du bâtiment des urgences ! Nous avons ensuite été privés d’internat et donc de déjeuners à la cantine (c’est cool au moment où nous le savons nous allons travailler plus). Dure bataille aussi pour avoir des masques, mais ils sont arrivés ce matin !!! Et si je peux me permettre ça tient très chaud… Pour moi qui suis une vieille de l’hôpital, je me souviens de la même tension lors de la canicule de 2003, ou des attentats de 1995 : un bricolage plein de talents et de bonne volonté, ça bricole mais c’est beau à voir ! Ce qui m’inquiète c’est la durée prévisible de tout ça. Et le manque de personnel : nous sommes 3 médecins présents actuellement sur les 6 médecins nécessaires à faire tourner le service (les raisons : un bébé, un départ non encore remplacé et un burn-out). Si l’un d’entre nous tombe malade…

Mon appréhension principale est que mon frère Benjamin (cf ci-dessus) ou un de mes fils Baptiste (aussi médecin), qui sont en première ligne en service réanimation depuis le début, soient épuisés puis contaminés…. Ma deuxième crainte est d’être moi-même source de contamination (et statistiquement je vais l’être) pour mes patients.

En dehors du travail, j’ai pris mes distances « sociales » mercredi dernier quand j’ai compris l’enjeu de la distance justement, et j’avoue que c’est un peu pénible de ne sortir que pour voter ou travailler ! Le point positif de tout cela ? L’intensité des conversations sur le groupe WhatsApp familial et les rires partagés lors de ces échanges. Non, le vrai point positif c’est l’interrogation qui pointe sur le modèle libéral et global, et aussi la baisse de CO2 ! Message aux lecteurs : prenez soin de vos voisins. »

Merci à Quentin, Benjamin et Stéphanie pour ces témoignages.

Je suis très admirative de tous ces personnels soignants qui travaillent d’arrache-pied, alors que l’on sait combien l’hôpital public est en grave crise en France. J’espère de tout coeur que tous vont tenir… On ne vous dira jamais assez merci !

L’ART SAUVERA LE MONDE (Dostoïevski) – SUITE

Puisqu’à Shanghai, la vie reprend, il faut bien vivre ! Après l’exposition d’Art+Shanghai la semaine dernière, je vous invite cette fois à vous rendre à la galerie ArtCN pour vous plonger dans une expo photo à la fois très ludique et pleine de sens. L’artiste Autumn Lyn a posé en 2019 à plus de 250 personnes la question « Que cherchez-vous ? ». Existentielle ou légère, cette interrogation a donné naissance à de beaux échanges. Il en résulte une série de photos en noir et blanc (une sélection parmi les 250), avec comme point commun une loupe devant un œil du sujet.  Chaque photo est soutenue par le texte de la réponse du sujet : des propos qui vont de la réflexion profonde à l’interpellation humoristique. Courez-y, c’est juste ce dont nous avons besoin en ce moment…

The Seekers Project par Autumn Lyn, jusque mi-avril. Galerie ArtCN, 876 Jiangsu Road, building 3. Du mardi au samedi 11h-19h, le dimanche sur RV.

11 commentaires sur « AU BOUT DU TUNNEL, LA LUMIERE… »

  1. Merci Delphine
    Ton blog nous illumine !
    Comme tu le dis si bien ici c’est la découverte du confinement et d’entrevoir ce que pourrait être le bon du tunnel inspiré
    Bises à toute la famille

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  2. Dans le rayon situations insolites collatérales du Covid-19, nous sommes occupés à exfiltrer en urgence notre fils ainé (19 ans) de Belgique (ou il est étudiant) pour nous rejoindre plus tôt que prévu (visite pendant le vacances de Pâques normalement) à Shanghai pour « fuir » le carnage du Covid-19 en Europe et se mettre au vert avec nous quelques semaines à Shanghai…
    Une sacré aventure (les voyages non essentiels de Belgique vers l’étranger sont interdits depuis ce midi, il est parti hier midi…) qui devrait bien se terminer demain après sa nuit d’observation (en attente des résultats du test Covid-19) au centre de test Covid-19 de Shanghai pour les visiteurs des pays lourdement impactés par le virus que la Belgique vient de rejoindre quasi pendant son voyage…
    Centre où tout se passe en chinois … heureusement qu’il parle un peu le chinois (il est né en Chine et y a vécu jusqu’à 4 ans)… chambre avec lits sans draps, ni couvertures, 3 bouteilles d’eau, des nouilles instantanées… pas trop clean, poubelle pas vidée… à la chinoise quoi…

    Ensuite, si il est négatif, nous serons partis pour un second confinement à domicile de 14 jours tous ensemble (sinon il devait rester confiné seul dans un des centres de confinement de Shanghai pour étrangers des pays lourdement touchés par le coronavirus…).
    Quand j’ai émis des réserves par rapport à un second confinement et une seconde quinzaine de télétravail, son frère cadet a trouvé la solution : son frère vient chez nous et moi, je vais à l’hôtel comme cela je peux aller au bureau… finalement je vais faire du télétravail par solidarité avec mes collègues français et belges qui commencent leur premier confinement ;)

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      1. Oui, nous avions l’avantage que comme notre fils est d’origine chinoise par sa mère, il a un visa multi-entrées de 2 ans. Donc, ils nous a « simplement fallu » trouver une place sur un vol plus tôt pour changer son billet en anticiper son arrivée.
        En fait, à son arrivée à Shanghai après un long transit à Pékin, il a été envoyé au centre de dépistage car il avait 37,3°C de température car il était épuisé par le voyage et n’ayant pas d’argent sur wechat (et ne pouvant pas en recevoir car il n’est pas chinois ou résident… idem pour Alipay…) et comme il n’avait pas de petites coupures (je lui avais donné du cash lors de mon dernier passage en Belgique pour son voyage mais que des billets de 100 RMB…pas de petites coupures, ni pièces…), il ne pouvait donc rien prendre dans les distributeurs de la zone spéciale de transit à Pékin… et ils n’ont pas reçu grand chose à manger sur le vol…
        après avoir pu enfin boire 2 bouteilles d’eau, la température est retombée à 36,3°C mais il était devenu un cas suspect et donc il a été testé (il a même saigné du nez lorsqu’ils lui ont enfoncé le coton-tige de prélèvement dans le nez :).

        Apparemment, il est négatif et ils vont nous le « livrer » vers midi et nous commencerons donc notre deuxième confinement :). Avantage: on sait qu’il est négatif et qu’il n’a pas infecté avant de partir ma mère de 82 ans que j’ai fait confiner à distance depuis 2 semaines en Belgique et le risque qu’il soit positif au terme de la quarantaine est encore réduit… Toujours voir le côté positif ;)

        De plus, il a perdu sa carte SIM belge en voulant mettre un ancienne carte SIM chinoise en arrivant à Pékin. Carte SIM désactivée… galère pour communiquer via les pauvres réseaux WIFI des aéroports…

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  3. Très intéressant ton blog Delphine , ainsi que ces témoignages qui en disent long …
    Bon courage pour la suite .
    Bises à toute la famille .

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  4. Tu es top Delphine. On se retrouve tous un peu/beaucoup dans tes écris. Ça nous rassure de lire que l’on est tous liés. Continue de nous inonder de plaisir. Bises

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